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Articolo in francese “LE SON DE L’ENFER – La première “cantica”, le film muet et l’imagerie sonore d’Edison Studio”

by admin
Apr , 11
Articolo in francese “LE SON DE L’ENFER – La première “cantica”, le film muet et l’imagerie sonore d’Edison Studio”

Cipriani, A., 2024 “LE SON DE L’ENFER – La première cantica, le film muet et l’imagerie sonore d’Edison Studio”, in Dante et les arts performatifs. Corps dansants, théâtre et cinéma, S. Alovisio, E. De Luca, P. Desogus, A. Fabiano, D. Pirovano (dir.), Fano, Éditions Mimésis, 2024, 358 p., ISBN 9788869763779.

 

Le présent volume étudie la façon dont les textes, la langue, les vers de Dante, et en particulier la Comédie, ont été traduits dans d’autres langages artistiques et, inversement, de quelle manière ces différents langages, modelés par leur propre évolution esthétique au cours des siècles, donnent lieu à des lectures, neuves et inédites, de la poésie dantesque. Trois volets – Arts, Théâtre, Cinéma – rythment ce volume qui parcourt la fortune de Dante et de son œuvre dans la vie artistique italienne, bien que l’on puisse tracer, en filigrane des réflexions, deux parcours d’étude fondamentaux, suivant les axes « langue, son, mouvement » et « langue, personnage, corps, image paradigmatique ». Le théâtre, l’opéra, le cinéma muet italien, le cinéma populaire ainsi que l’approche inter-artistique de Pasolini sont analysés dans leur matrice dantesque. Il ne s’agit pas d’un Dante mis sous formol, mais d’un Dante toujours actualisé par le geste interprétatif d’autres artistes qui explorent dans son œuvre les points aveugles de leur contemporanéité

“….la bande sonore en direct d’Inferno est conçue comme un tout dans lequel même les matériaux extra-musicaux (ce qui pourrait être défini de manière réductrice comme des « effets sonores ») et même les matériaux verbaux générés par les dialogues, que nous avons reconstruits en partant également de sources littéraires, font partie intégrante de la musique, entendue (en référence à la pensée d’Edgar Varèse) comme un « son organisé ». Dans la bande sonore, les sons des technologies du début du XXe siècle (machines à écrire, projecteurs de films, etc.) sont élaborés comme des rappels de la période de gestation du film. D’autres élaborations électroacoustiques contiennent des citations de musique du XIVe siècle afin d’introduire dans la composition sonore des références à l’époque de la rédaction de La Divine Comédie.
Grâce au traitement électronique, le son de la musique devient un paysage sonore, la voix se transforme en un son d’ambiance, les fonctions des trois éléments de la bande sonore sont constamment interchangées, n’importe quel bruit peut être traité pendant le film pour prendre différentes valeurs sémantiques et guider le spectateur dans un voyage qui n’a plus de frontières entre ce qui est musique et ce qui ne l’est (apparemment) pas.” (Alessandro Cipriani)

(traduzione italiana)

“…la colonna sonora dal vivo di Inferno è intesa come un tutt’uno in cui anche i materiali extra-musicali (quelli che riduttivamente si potrebbero definire “effetti sonori”) e persino i materiali verbali generati dai dialoghi, da noi ricostruiti partendo anche dalle fonti letterarie, sono parte integrante della musica, intesa (rifacendoci al pensiero di Edgar Varèse) come “suono organizzato”. Nella colonna sonora vengono elaborati suoni di tecnologie del primo Novecento (macchine da scrivere, proiettori per pellicole cinematografiche, etc.) come richiami all’epoca di gestazione del film. Altre elaborazioni elettroacustiche contengono citazioni di musiche del XIV secolo per riportare anche all’interno della composizione sonora richiami al tempo della scrittura de La Divina Commedia.

Mediante l’elaborazione elettronica il suono della musica diventa paesaggio sonoro, la voce si trasforma in un suono d’ambiente, le funzioni dei tre elementi della colonna sonora si scambiano continuamente, qualsiasi rumore può essere processato durante il film per assumere valenze semantiche diverse e guidare lo spettatore in un viaggio senza più confini fra ciò che è musica e ciò che (apparentemente) non lo è.” (Alessandro Cipriani)

 

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